Compost
NOUS FABRIQUONS NOTRE COMPOST
Notre compost est produit à partir des fruits et légumes trop mal en point pour être vendus, ils proviennent d’une vingtaine d’épiceries de l'Ouest-de-l'Île de Montréal. Donc, ces fruits et légumes retournent à la terre, à moins de 5 km des épiceries.
Une fois par semaine, le producteur doit extraire de son composteur une partie du compost pour préparer un « lit » aux fruits et légumes qu’un camion viendra décharger.
Quand la livraison est complétée, le tout est mélangé avec des copeaux de bois et intégré au composteur. Cette façon de faire réduit considérablement le besoin d’ajouter de la matière riche en carbone dans le compost afin de le rendre plus absorbant et d’améliorer sa texture.
Entre les livraisons hebdomadaires, on doit visiter le composteur 2 ou 3 fois afin de suivre la température (qui peut atteindre 72°C), d’ajuster la ventilation et de surveiller le niveau du lixiviat, ou « jus de déchet », qui s’accumule dans l’un des trois bassins situés sous les cellules du compost. Le toit du composteur s’ouvre automatiquement, afin de laisser la vapeur s’échapper.
À intervalle régulier, le lixiviat est pompé et arrosé sur le compost, l’activité des bactéries qui produisent de la chaleur contribue à l’évaporation. Puisqu’il n’y a aucune matière animale dans le compost, son lixiviat est exempt de pathogènes. On peut donc l’épandre dans nos champs.
À Notre-Dame-de-l'Île-Perrot, où sont situés nos champs, le sol glaiseux est recouvert de très peu de matière organique. L’ajout de compost viendra y remédier, notamment là où sont cultivées des cucurbitacées.
Puisque le lixiviat bourré d’azote aura été réinjecté dans le compost à maintes reprises, puis évaporé, le compost final sera plus riche que celui qu’on retrouve sur le marché. En plus, la structure du sol et sa capacité à retenir l’humidité seront améliorées.